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Smart Port Challenge : 9 défis pour la 3ème édition

Article lancement SPC3

SMART PORT CHALLENGE 3

Mai 2021

Organisateurs du Smart Port Challenge dans le cadre de la démarche Le French Smart Port In Med, le Grand Port Maritime de Marseille, la CCI métropolitaine Aix-Marseille-Provence et Aix-Marseille Université ont invité les partenaires publics et privés ce 26 mai à exposer les neuf défis qu’ils proposent à des start-ups et PME sur la thématique globale « Un port dans son territoire ». Les candidatures sont à déposer avant le 27 juin à minuit.  

La 3ème édition du Smart Port Challenge est lancée. Ce concours annuel d’innovation ouverte et collaborative entre un « porteur de défi » et une société sélectionnée pour le relever se tient dans le cadre de la démarche Le French Smart Port in Med qui vise à imaginer et construire le port du futur, de Marseille à Fos-sur-Mer, plus fluide, plus vert, innovant et proche des citoyens. Cette année, la thématique concerne « Le Port dans son territoire » et neuf défis sont soumis aux entreprises qui ont jusqu’au 27 juin 2021 pour déposer leur projet d’innovation à concevoir et développer. « Ce rendez-vous annuel attendu contribue à faire grandir notre Port, à affirmer sa vocation dans notre métropole, en favorisant l’émergence de nouveaux usages, applications, dispositifs… », explique Jean-François Suhas, élu de la CCIAMP et président du Club de la Croisière Marseille-Provence, déterminé à rendre « fiers de notre port » population et acteurs publics et privés locaux. Pour Stéphane Reiche, délégué général du GPMM, le port se veut un « accélérateur » d’expansion en conjuguant performances économique et écologique. « Les solutions ne doivent pas rester au stade de prototype mais pouvoir être revendues ailleurs et offrir un tremplin à l’international pour les entreprises qui les portent » dit-il. Quant au directeur de la CISAM et représentant d’Aix-Marseille Université, Charly Barla, il s’avoue convaincu qu’un port qui croît ouvrira une mine d’opportunités de s’épanouir aux étudiants de « la plus grande université francophone du monde ». Neuf « porteurs de défis » ont ainsi exposé leurs attentes. 

De l’énergie à revendre

EDF invite ainsi à plancher sur « la valorisation énergétique de la digue du Large à Marseille ». Le groupe réclame aux futurs candidats une capacité à « fédérer des regards multiples, technique, réglementaire, économique et environnemental, pour réussir à aboutir », selon Pascal Perès, directeur du développement. CMA CGM poursuit son implication dans l’économie circulaire avec un défi consistant à développer une filière de biométhane liquéfié en cycle court à partir de l’usage de déchets générés autour de l’enceinte portuaire. « L’utilisation du GNL dans les navires est une première étape, celle du biométhane sera la 2ème » indique Farid Trad, directeur Bunkering & Transition Energétique de la compagnie maritime. Veolia s’inscrit dans le même esprit, curieux des solutions qui remonteront pour valoriser les restes alimentaires issus des bassins Est du GPMM à travers armateurs et plaisanciers. « Le plus serait de parvenir à un démonstrateur de taille réduite, efficace, un outil pragmatique et pédagogique qui aide au geste de tri » précise Hervé Pernot, directeur du développement de Veolia. Alors qu’il posera ce 27 mai la 1ère pierre de son 4ème datacenter à Marseille, Interxion veut créer un « calculateur et comparateur énergétique environnemental » entre datacenters. « Nous voulons donner aux entreprises qui mettent leurs équipements chez nous une vraie photographie énergétique de la réduction de leurs émissions de CO2 » indique Erwan Colin, responsable marketing et business développement. 

Un lien ville-port revisité

D’autres défis concernent plus le rapport du port à la ville et à ses habitants. A l’image d’Hammerson qui, pour les Terrasses du Port, cherche à réduire l’empreinte carbone des déplacements en provenance ou à destination du centre commercial de tous ses usagers (clients, commerçants, prestataires, livreurs…). Objectif : améliorer la qualité de vie de chacun à Marseille avec une solution testée aux Terrasses. « Elle doit être duplicable sur d’autres sites » avertit Agnès Chahinian-Panetta, directrice adjointe du centre. NGE Connect incite à plancher sur la sécurisation des équipements à distance par des systèmes de fermeture intelligents afin de réduire le vandalisme, de supprimer les boites à clés et de mieux tracer les accès. « Nous cherchons à coconstruire la conception et la fabrication de l’objet physique » annonce Helena Bianchi, sa vice-présidente. Le GPMM et l’Union Maritime et Fluviale (UMF) souhaitent, avec leur futur partenaire, mettre au point une plateforme d’échanges et de mise en relation entre étudiants, formateurs et employeurs de la place portuaire, pour mieux afficher les opportunités d’emplois, de stages, d’alternance et d’insertion professionnelle. La Ville de Marseille veut initier un projet scénographique ou technologique pour mieux appréhender le patrimoine culturel maritime de la ville, en particulier par les jeunes. Enfin, Le Département des Bouches-du-Rhône, Provence Tourisme et le Club de la Croisière Marseille-Provence se réjouiront de coopérer avec la société apte à identifier des croisiéristes en escale à Marseille et à les inviter à revenir plus longuement, si leur passage les a séduits. « La solution sera technologique et marketing » pour Jean-Philippe Mignard, directeur général adjoint du conseil départemental, soucieux de ne pas voir émerger une application touristique de plus… et de ne pas « lasser » les touristes. Kedge Business School accompagnera individuellement et collectivement les lauréats sur le processus d’innovation de chacun des projets. 

Les entreprises lauréates seront dévoilées à la mi-juillet.